mardi 20 juillet 2010

Europa Romain Gary / La vie devant soi Emile Ajar

Allez, je m’attaque à ma PAB et, pour être pragmatique, je chronique deux livres d’un coup (bah, si j’ai envie ?)… du presque même auteur. « presque » ? heu, ça veut dire quoi au juste ? Vous allez comprendre.

Le premier, lu il y a quelques mois déjà (ben, oui, PAB !), Europa, est signé Romain Gary. Le second, La vie devant soi, est, lui, d’Emile Ajar. Et pourtant, c’est bien le même écrivain. Le pseudo d’Emile Ajar  utilisé pour signer quelques uns de ses livres, a d’ailleurs permis à Romain Gary d’obtenir le Prix Goncourt deux fois , une fois pour chaque « auteur ». C’est fort quand même ! d’autant, qu’il n’a dévoilé que peu de temps avant sa mort qui était Emile Ajar. Moi je dis bravo !

Europa
Je ne serais pas longue sur ce livre et, je dois l’avouer, je me suis forcée à le terminer. Le quatrième de couverture m’annonçait un voyage à travers l’histoire de notre vieux continent et la culture européenne.  Visiblement, je suis restée sur le quai. Les personnages sont  effectivement hors du temps puisqu’immortels et ne savent plus forcément dans quelle époque ils se situent, ni finalement, où se situe la réalité de la fiction. Bref, je ne me suis pas prise au jeu et je cherchais constamment les références annoncées dans cette mensongère quatrième de couverture.  Je sais en revanche que d’autres l’ont particulièrement apprécié, voire, en ont rêvé la nuit  - AF ;) -, ce qui n’a fait que renforcer ma déception. Enfin bon, ce livre n’était pas pour moi.


La vie devant soi (Prix Goncourt 1975)
Lorsque j’ai fait part de mes sentiments sur Europa à AF, qui elle l’a adoré, sa première réaction a été de me corriger : « Essaie La vie devant soi, je suis sûre que celui-là tu l’aimeras ».  C’est donc avec une légère appréhension tout de même que j’en ai entamé la lecture.  Appréhension qui n’a été levée finalement qu’au bout d’une centaine de pages. J’ai eu du mal à m’adapter au langage parfois déconcertant du petit Momo…et puis…et puis, lorsque j’ai réussi à dépasser ce léger barrage, j’ai été bien triste de les quitter lui et sa vieille Madame Rosa. 

L’histoire est triste, celle de Momo, enfant de prostituée recueilli chez Madame Rosa, une vielle juive, rescapée des camps de concentration et hantée par Hitler. Momo, « comme il a l’honneur » nous raconte son adolescence, décidément pas comme les autres auprès de cette vielle qui est malade et ne peut plus gravir les 6 étages seule. Mais, que voulez-vous, on ne peut pas « avorter » les vieux, même s’ils sont malades,  même s’ils le demande et malgré le droit sacré « des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Non, ça ne se fait pas.

A travers la lecture de ce roman, à travers les mots d’un enfant, on s’interroge beaucoup sur des sujets graves (l’euthanasie, les préjugés, le racisme) et l’on retient finalement ce qui est l’une des plus émouvantes histoires d’amour qu’il m’ait été donné de lire. Une belle rencontre cette fois avec Romain Gary / Emile Ajar.

Des gros bisous à Europhilou dont je connais l’attachement à cet auteur.



Et hop PAB -2 = 10 (Allez, on y croit!)

4 commentaires:

  1. Gary fait partie des auteurs dont je pense lire tous les livres. J'adore.

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  2. @Cécileqd9: c'est amusant ça, je connais plusieurs personnes dans ton cas. J'en lirai d'autres c'est sûr, tous, je ne sais pas encore. Je n'ai pas commencé par le plus facile, Europa, du coup même si j'ai apprécié le 2ème, je suis un peu sur mes gardes.

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  3. J'ai lu La vie devant soi il y a peu de temps, et j'avoue que certains passages m'ont retournée. Je ne sais pas si ça m'a vraiment marquée, mais ça m'a touchée.

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  4. @Alexandra: j'avais eu du mal à rentrer dans l'histoire et puis finalement il m'a ému également

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