vendredi 23 juillet 2010

Au bon Roman Laurence Cossé et challenge éponyme chez Praline




Voilà un titre qui ne sera pas resté longtemps dans ma PAB ! Un véritable coup de coeur ! Merci Praline !

Merci, parce que sans l’organisation du challenge Au bon roman, je n’aurais probablement pas entendu parler de ce sublime roman.

Au bon roman retrace l’histoire de deux passionnés de littérature qui n’aiment que les BONS romans et qui rêvent d’un endroit où l’on ne trouverait que ça. Ils se lancent alors dans l’aventure et décident  d’ouvrir une librairie à Paris qui ne vendrait QUE des bons romans, rien d’autre.  Oui mais voilà, qu’est-ce qu’un bon roman ? qui décide ? sur quels critères se baser ? Leur solution, faire appel à un comité de lecture secret, pour ne pas que les lecteurs ne s’influencent pas entre eux dans leurs choix, qui sélectionneront chacun 600 titres. Chaque liste sera enrichie chaque année pour y inclure les nouveautés qui en vaudront la peine. Evidemment tout le monde ne voit pas cette librairie d’un bon œil. Elitiste pour certains, elle contrarie surtout nombre d’écrivains et d’éditeurs non représentés dans ce paradis pour bibliovore averti. L’histoire change alors, le rêve parfait laisse place à une enquête policière, à la recherche des détracteurs du Bon Roman.

J’ai adoré ! j’ai littéralement dévoré ce livre qui, selon moi, aurait toute sa place sur une étagère de la librairie décrite.

Nombreux sont les titres de livres cités dans ce roman, mais la lecture n’est en rien gênée par le fait que nous les ayons lu ou non. D’autant, que pour nombre d’entre eux, je n’en avais tout simplement jamais entendu parler ! C’est pourquoi, j’ai répondu présente à l’appel de Praline qui nous propose de lire ces fameux Bons romans. Elle a fait un travail énorme, en répertoriant ces livres sur son blog. Merci et bravo! J’ai hâte de découvrir ces bons romans, je m’y mets dès la rentrée.




Bookine +1 / PAB 0 ! (hehe, je t'aurais un jour, je t'aurais)
PAB = 9


mardi 20 juillet 2010

Europa Romain Gary / La vie devant soi Emile Ajar

Allez, je m’attaque à ma PAB et, pour être pragmatique, je chronique deux livres d’un coup (bah, si j’ai envie ?)… du presque même auteur. « presque » ? heu, ça veut dire quoi au juste ? Vous allez comprendre.

Le premier, lu il y a quelques mois déjà (ben, oui, PAB !), Europa, est signé Romain Gary. Le second, La vie devant soi, est, lui, d’Emile Ajar. Et pourtant, c’est bien le même écrivain. Le pseudo d’Emile Ajar  utilisé pour signer quelques uns de ses livres, a d’ailleurs permis à Romain Gary d’obtenir le Prix Goncourt deux fois , une fois pour chaque « auteur ». C’est fort quand même ! d’autant, qu’il n’a dévoilé que peu de temps avant sa mort qui était Emile Ajar. Moi je dis bravo !

Europa
Je ne serais pas longue sur ce livre et, je dois l’avouer, je me suis forcée à le terminer. Le quatrième de couverture m’annonçait un voyage à travers l’histoire de notre vieux continent et la culture européenne.  Visiblement, je suis restée sur le quai. Les personnages sont  effectivement hors du temps puisqu’immortels et ne savent plus forcément dans quelle époque ils se situent, ni finalement, où se situe la réalité de la fiction. Bref, je ne me suis pas prise au jeu et je cherchais constamment les références annoncées dans cette mensongère quatrième de couverture.  Je sais en revanche que d’autres l’ont particulièrement apprécié, voire, en ont rêvé la nuit  - AF ;) -, ce qui n’a fait que renforcer ma déception. Enfin bon, ce livre n’était pas pour moi.


La vie devant soi (Prix Goncourt 1975)
Lorsque j’ai fait part de mes sentiments sur Europa à AF, qui elle l’a adoré, sa première réaction a été de me corriger : « Essaie La vie devant soi, je suis sûre que celui-là tu l’aimeras ».  C’est donc avec une légère appréhension tout de même que j’en ai entamé la lecture.  Appréhension qui n’a été levée finalement qu’au bout d’une centaine de pages. J’ai eu du mal à m’adapter au langage parfois déconcertant du petit Momo…et puis…et puis, lorsque j’ai réussi à dépasser ce léger barrage, j’ai été bien triste de les quitter lui et sa vieille Madame Rosa. 

L’histoire est triste, celle de Momo, enfant de prostituée recueilli chez Madame Rosa, une vielle juive, rescapée des camps de concentration et hantée par Hitler. Momo, « comme il a l’honneur » nous raconte son adolescence, décidément pas comme les autres auprès de cette vielle qui est malade et ne peut plus gravir les 6 étages seule. Mais, que voulez-vous, on ne peut pas « avorter » les vieux, même s’ils sont malades,  même s’ils le demande et malgré le droit sacré « des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Non, ça ne se fait pas.

A travers la lecture de ce roman, à travers les mots d’un enfant, on s’interroge beaucoup sur des sujets graves (l’euthanasie, les préjugés, le racisme) et l’on retient finalement ce qui est l’une des plus émouvantes histoires d’amour qu’il m’ait été donné de lire. Une belle rencontre cette fois avec Romain Gary / Emile Ajar.

Des gros bisous à Europhilou dont je connais l’attachement à cet auteur.



Et hop PAB -2 = 10 (Allez, on y croit!)

samedi 17 juillet 2010

PAL O PAB

Avant de partir en vacances, c’est souvent l’heure des bilans, le moment de mettre un peu d’ordre histoire de repartir du bon pied à la rentrée.Je n’échappe pas à cette règle, bien au contraire, poser un peu les choses me fera le plus grand bien. Voici donc la première partie de mon bilan estival, ou, l’histoire de PAL O PAB !

Non, PAL O PAB n’est pas un nouveau personnage de roman. Ce n’est pas non plus le nom de mon animal de compagnie. Quoique ? Il commence à prendre tellement de place dans mon appartement, que, en quelque sorte, si, finalement, ce serait presque une personne physique !

PAL O PAB est l’amoncellement crée à partir de ma PAL (Pile à Lire, 27 titres à ce jour) et de ma PAB (Pile à Bloguer, qui, elle en compte 12).
Pour me remotiver, je fais officiellement aujourd’hui, mon PAL O PAB Out !

PAL Out : En début d’année, nouvelle blogueuse inexpérimentée, pleine de bonne volonté…(et, je dois le reconnaître, un peu naïve !), je me suis inscrite auprès de Lasardine pour le challenge « Les PAL, c’est tabou ! ». A l’époque, je trouvais ma PAL énorme (12 livres, pfff) et, ayant constaté à lecture des autres blogs que ce n’était pas tant la catastrophe que cela, je m’étais engagée à ce qu’elle ne dépasse pas ce nombre raisonnable…So what Bookine ? Pourquoi as-tu failli à ta promesse ?

Premièrement, j’ai découvert un charmant bouquiniste près de mon travail où je trouve chaque fois des trésors en super état pour pas très cher.
Deuxièmement, je me suis inscrite sur un site de troc de biens culturels sur les conseils d’une livraddictienne. Ce n’est vraiment pas de ma faute si, lorsque j’échange 1 livre, j’en reçois en général 2 !

Remotivazione Bookine : J’ai changé de trajet pour rentrer chez moi le soir (je ne passe plus devant le bouquiniste, qui, le petit malin, devait lire dans ma wish-list et disposer les titres s’y figurant sur le devant de son étalage ! Hehe pas fou !). Bref, je n’achète plus de livre (mais je continue le troc…non mais).

Objectif : retourner à une PAL max de 12 livres d’ici le 31 décembre 2010, parce que Lasardine a raison « les PAL, c’est tabou, on en viendra tous à bout !"



PAB Out : bon alors là, c’est une autre histoire…Grrrooossse fatigue ces derniers temps + accès à l’ordinateur pour bloguer à négocier avec le chéri = je continue de lire mais je néglige blogounet et les livres à chroniquer s’empilent. Si, si, j’ai d’ailleurs une étagère de ma bibliothèque qui se remplit peu à peu. Alors là, je dis STOP ! C’est plus possible, ça ne peut plus continuer car, pour certains, je ne suis même plus sûre de ce que je vais pouvoir en dire (c’est malin).

Remotivazione Bookine et objectifs : J’ai créé un logo PAB (que ceux qui en ont besoin n’hésitent pas à le chiper ! parce que, rassurez-moi, je ne suis pas la seule dans ce cas quand même ?). 


Je me donne comme objectif idéal de venir à bout de cette satanée pile d’ici mon départ en vacances (début août) et comme objectif maximal, la date de reprise du travail (23 août) en programmant la mise en ligne des billets pour ne pas en mettre trop d’un coup.

Allez, c’est pas le tout, il faut commencer maintenant !

Second bilan à venir : PAD sur les défis et les challenges.

jeudi 1 juillet 2010

Le charme des après-midi sans fin (Blogoclub)

Blogoclub time ! J’ai « déserté » au mois de mai pour l’affaire Jane Eyre, mais, c’est promis, plus jamais ! (enfin je vais essayer).

Quoi qu’il en soit, il était impensable que je me défile cette fois-ci. En effet, il a été décidé en début d’année, que notre lecture commune nous transporte en Haïti, à la découverte de Dany Laferrière et de ses après-midi sans fin (titre exact : Le Charme discret des après-midi sans fin).


Cette décision, vous vous en doutez, a été prise en début d’année, au moment où l’île et ses habitants affrontaient le séisme le plus désastreux de leur histoire. Au moment où les images qui nous parvenaient étaient à la fois les plus insoutenables et les plus émouvantes. Oui, comme chacun, j’ai été émue par le courage des haïtiens et par leur dignité. Emue à l’époque, je suis aujourd’hui révoltée ! Indignée de voir que 6 mois après, le sujet ne fait plus vendre et que  les media ne s’intéressent qu’à de prétentieux Schtroumpfs irrévérencieux  payés une fortune pour faire le cirque ! (oups, pardon).

Bref, j’espère que nos billets permettront de remettre Haïti un peu sur le devant de la scène, ne serait-ce que sur la blogosphère littéraire.  Et, je pense, je suis sûre même, qu’il n’est pas trop tard pour les aider ;




Le charme de Dany Laferrière a totalement opéré sur moi. Je me suis laissé transporter dans le  village de son enfance, Petit-Goâve, en compagnie de sa grand-mère Da et de marquis, son toutou. Les chapitres sont de courts épisodes de la vie du jeune Vieux Os (oui, je sais c’est curieux comme association de mots).

On vit l’ambiance du marché, pour un peu on sentirait presque l’odeur des épices ;  les rendez-vous entre adolescents sur le port ou les embuscades à la sortie du lycée des filles…Da, la grand-mère de Vieux Os est très présente, elle incarne la sagesse et l’équilibre de Vieux Os. Elle lui parle de son grand-père, de ses souvenirs, de ses expériences…La vie se déroule tranquillement, paisiblement autour des tasses de café que prépare Da…Jusqu’au jour où les évènements politiques du pays* rattrapent cette petite ville paisible…chut ! Je n’en dirais pas plus.

*Dictature des Duvalier, qui dura de 1957 à 1986.
















Les avis des autres lecteurs du Blogoclub, chez Sylire
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