samedi 22 octobre 2011

Amalia Albanesi, Sylvie Tanette


(Source: Editions Mercure de France)
Quelle ne fut pas ma (bonne !) surprise de découvrir ce petit livre dans ma boîte aux lettres. Je n’avais pas reçu le mail de confirmation de Babelio. Surprise donc, mais ravie, je tourne l’ouvrage pour découvrir le 4ème de couverture. Et là je comprends déjà que ce livre a tout pour me plaire.

Cette histoire réunie beaucoup d’ingrédients pour me parler directement. Téo est un petit garçon de 8 ans qui doit construire son arbre généalogique pour l’école en un week-end. Avec l’aide de sa maman, ils tentent de remonter les méandres de l’histoire familiale. L’histoire se concentre essentiellement sur la famille maternelle du petit garçon et l’on comprend assez vite qu’un week-end est bien court !

Amalia Albanesi est le nom de l’arrière-arrière grand-mère du petit garçon, au destin singulier. Elle quitte en effet son village des Pouilles pour vivre sa propre vie en Egypte. Ce livre si court apporte pourtant beaucoup de dépaysement. Les personnages rencontrés nous font voyager sur le pourtour méditerranéen depuis l’Italie, la Croatie, en passant par le Liban ou encore l’île de Malte !

J’ai été absolument conquise par l’écriture fluide et douce de Sylvie Tanette qui signe ici son premier roman. J’ai aussi été directement touchée par cette histoire de femmes sur plusieurs générations. Forcément, cette histoire ne pouvait que me parler. J’avais même jusqu’à l’impression de lire celle de mes propres aïeules, l’histoire des femmes de ma famille….la référence à Malte et la description de La Valette y sont pour beaucoup ;)

Comment en effet en lisant cette histoire, ne pas penser à ma propre arrière-grand-mère qui quitta son île natale, Malte donc, à l’âge de 14, pour se retrouver en terre inconnue et tout reconstruire ? Comment non plus ne pas penser à toi, ma chère cousine, qui 80 ans plus tard décide de s’installer sur cette île d’où nous venons en partie ? Amalia devenait donc indirectement ma mémé, dont moi aussi je ne sais que peu de choses. Comme pour Téo, construire mon arbre généalogique en un week-end est impossible ! Comme pour Téo, dans ma famille maternelle les personnages les plus emblématiques sont des femmes.

Le livre est court et bien rythmé ce qui fait que l’on plonge à travers l’histoire de plusieurs générations en un peu plus d’une centaine de pages. Ma première réaction a été de me dire que c’était bien trop court. Avec le recul, c’est parfait !

Je recommande cette lecture coup de cœur.

Je remercie Babelio et les éditions Mercure de France pour ce partenariat.




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