dimanche 5 juin 2011

Jean-Jacques Rousseau à vingt ans, Claude Mazauric

Savez-vous que nous fêterons le tricentenaire de la naissance de Rousseau cette année ? bon, ben maintenant, oui !

Rousseau, ça me replonge une dizaine d’années en arrière, puisque les Confessions faisaient partie de ma liste au BAC. Plus récemment, je me suis imposée de lire Emile ou de l’éducation…Bon allez, je l’avoue tout de suite, une bonne fois pour toute, je ne suis pas conquise par Rousseau.

Alors pourquoi un partenariat sur un livre portant sur cet auteur ? Tout d’abord, parce que je ne suis jamais à une contradiction près. Ensuite, parce que je me suis dit que, justement, en en apprenant plus sur l’auteur cela me permettrais d’appréhender son œuvre différemment. Enfin, ce qui m’a surtout séduite, c’est l’idée de découvrir un auteur à un âge en particulier ; en l’occurrence à vingt ans. A vingt ans aujourd’hui, on se pose beaucoup de questions, tout est encore à créer et la vie s’ouvre à peine à nous. Qu’en était-il à une autre période ? Qu’avaient accompli à cet âge des auteurs inscrits aujourd’hui dans notre patrimoine littéraire ? 

Je trouvais l’idée de cette collection du Diable Vauvert, très intéressante. Et, en lisant l’exemplaire dédié à Rousseau, j’ai été déçue. Que nous commencions par son enfance, ok, cela permet de planter le décor. Mais, ce qui m’a vraiment gênée, c’est que le livre traite surtout de ce que Rousseau a fait APRES ses vingt ans ! Car, voilà, à vingt ans, il n’avait encore rien fait et était loin d’être le Rousseau que nous connaissons, qui a commencé à émerger du lot à 32 ans ! A vingt ans, il parcourait les routes, de Suisse, d’Italie, de France…il se cherchait énormément et espérait ravir le public dans la musique pour laquelle il s’est découvert une passion, mais pas véritablement de talent (ou en tout cas pas vraiment reconnus).

Disons le mot, le livre est en fait une biographie parcellaire et courte du philosophe. Parcellaire car, justement, ses écrits sont à peine cités et l’intérêt de l’auteur se concentre surtout sur ses ambitions musicales. 

Enfin, j'ai trouvé le style utilisé assez présomptueux. Les faits pourraient être expliqués avec plus de simplicité, ce qui rendrait la lecture de ce livre plus accessible. Car, s’il se lit finalement assez facilement, presque comme un roman, le langage utilisé fait que je n’ai pratiquement rien retenu. 

Merci aux éditions Au diable Vauvert et à Babelio pour ce partenariat.

3 commentaires:

  1. Je ne suis pas une grande fan de Rousseau non plus, à part peut-être quelques extraits de Rêveries d'un promeneur solitaire. Peut-être parce que moi aussi il m'a traumatisé au bac.
    Dommage pour ce livre, une biographe peut parfois faire changer d'avis sur un auteur, le rendre plus vivant, plus proche de nous.

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  2. @amaryllis: pour le bac, finalement j'étais tombée sur un texte de Stendahl ! ouf! lol

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  3. Dommage, le livre semblait prometteur, c'est une idée assez intéressante! Je n'aime pas Rousseau non plus (programme de bac: Les rêveries du promeneur somnifère, oups, solitaire, mais qui m'a servi de somnifère pendant près de 6 mois). C'est un personnage que je trouve déjà présomptueux, alors si le biographe l'est aussi, ce n'est assurément pas un livre pour moi!

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