lundi 21 février 2011

Aujourd'hui on a plus le droit! Mobilisons-nous pour les Restos du Coeur


...ni d'avoir faim, ni d'avoir froid! Tous le monde connaît le refrain de cette chanson, écrite par Jean-Jacquounet!! ;) voilà plus de 20 ans. C'est presque mon âge. Bon, ok, je grappille quelques années, mais j'ai un peu le sentiment d'avoir grandit avec cette chanson.

Les Restos du Coeur, une singularité française qui fait se mobiliser chaque année des dizaines d'artistes pour un spectacles et des milliers de bénévoles tout au long de l'année. Des milliers de repas distribués, mais aussi des conseils, de l'aide...du temps, tout simplement! 

20 ans, c'est formidable, mais c'est aussi révoltant...surtout lorsqu'on songe que cette aventure repose entièrement sur le bénévolat. Je n'ose imaginer s'ils n'étaient pas là aujourd'hui pour ceux qui en ont besoin! 

Ce billet,  entre mélancolie et coup de gueule, parce qu'il paraît qu'il équivaut à 10 repas reversés par Carrefour et Danone au Restos du Coeur. C'est bien peu, mais c'est mieux que rien. 

Une petite touche "enfoirée" et enthousiaste pour finir: imaginons que dans 20 ans, les Restos n'aient plus besoin d'exister ? On peut toujours rêver non? 

En attendant, Amis blogueurs, mobilisons-nous!


Voici le détail de l'opération

Après 25 ans d’engagementles Restos du Cœur organisent leur collecte annuelle pour offrir des repas aux plus démunis. Les 4 et 5 Mars, dans les tous les hypermarchés et supermarchés et partout en France, les clients seront sollicités pour acheter et donner aux Restos du Cœur les produits dont ils ont besoin.

A cette occasion, plus de 41 000 bénévoles seront sur place pour collecter les produits, aux côtés desquels se mobiliseront également 3 000 salariés de Carrefour et Danone.

En effet, pour la troisième année consécutive, Carrefour et Danone s’associent aux Restos dans le cadre d’un partenariat à plusieurs niveaux : mobilisation les jours de collecte, mécénat de compétence tout au long de l’année et opération promotionnelle du 16 au 22 Mars durant laquelle 1 repas est offert aux Restos pour l’achat de 4 produits.

Nous comptons également sur votre mobilisation à vous, blogueurs, pour soutenir les Restos du Cœur. Ainsi, pour chaque billet publié sur les Restos du Cœur, Danone et Carrefour s’engagent à offrir 10 Repas aux Restos du Cœur.

Danone + Carrefour + Les Restos = un partenariat en trois actions

4 et 5 mars : aide à la collecte alimentaire des Restos du Cœur
Les salariés Danone et Carrefour aident les bénévoles des Restos du Cœur lors de la collecte nationale des denrées alimentaires dans les magasins Carrefour et Carrefour Market. En 2010, plus de 3000 employés Danone et Carrefour se sont portés volontaires.

Mécénat de compétence et aide à la réinsertion
Tout au long de l’année, des salariés Danone apportent leur expertise aux bénévoles des Restos du Cœur dans divers domaines (RH, informatique, logistique, nutrition infantile). Danone offre aussi aux bénéficiaires des Restos du Cœur des périodes d’immersion professionnelle qui peuvent déboucher sur des embauches. Carrefour, pour sa part offre des emplois en CDD et CDI à des personnes en réinsertion.

16 au 22 Mars : OP Partage
Pour 4 produits Danone en promotion achetés du 16 au 22 Mars chez Carrefour et Carrefour Market, 1 repas sera offert aux Restos du Cœur.
Suivez l’opération sur Twitter avec @lespiedsurterre 


Tous les détails pour participer également sur le blog de Danone:

mercredi 9 février 2011

Qui doit quitter ma Pile à Bloguer en février?

Je continue sur ma lancée et vous propose le vote de février pour m'aider à relever mon défi perso d'éradication de ma Pile à Bloguer (qui baisse doucement....)

Comme le mois dernier, je vous propose trois titres qui n'ont encore jamais été soumis aux votes et un "repêché" d'une édition précédente. Ce mois-ci, les nominés sont:

Catégorie "Les nouveaux"

Le Magasin des suicides de Jean Teulé 
Présentation de l'éditeur

Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...




L'amour dure trois ans, de Frédéric Beigbeder 
Quatrième de couverture

" Au début, tout est beau, même vous. Vous n'en revenez pas d'être aussi amoureux. Pendant un an, la vie n'est qu'une succession de matins ensoleillés, même l'après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible - pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenu tendre. Vous faites l'amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n'est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon apprise par coeur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue ? La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous donne une excuse pour ne plus parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse une seconde de plus, puisque vous êtes tombé amoureux, d'une autre. La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. "

Une fête en larmes, de Jean d'Ormesson
Présentation de l'éditeur

- Je ne crois pas beaucoup, vous le savez, à tout ce qui agite les hommes. Je pense que les trois quarts de nos paroles sont tout à fait inutiles. -Et si, en remplacement de toutes ces choses inutiles et trop longues que nous aurions pu nous épargner, vous deviez me murmurer, comme Baba l'Eveillé au commandeur des croyants, quelques mots à l'oreille, lesquels choisiriez-vous ? Je la regardai une dernière fois à la lueur de la lampe. Le spectacle n'était pas déplaisant. Elle souriait, immobile, ses longues jambes croisées, dans une attitude un peu théâtrale et merveilleusement naturelle. Elle était jeune et charmante. - Je vous dirais que l'être est. Et il n'y aurait rien à ajouter. Si j'étais très bavard, j'ajouterais que nous mourrons tous. Et je pourrais vous dire aussi, mais ce serait déjà trop long, que la vie est un rêve sombre et tragique - et qu'elle est très belle et très gaie. - Une fête en larmes ? dit Clara. - Une fête en larmes, lui dis-je. - Rien d'autre ? demanda-t-elle à la façon du sultan. -Non, rien d'autre, lui répondis-je à la façon de Baba, ô sublime harmonie, ô lumière de ma journée. Tout l'essentiel est là.

Catégorie "repêché"

L'assassinat d'Henri IV, de Jean-Christian Petitfils 
Présentation de l'éditeur

Le 14 mai 1610, vers quatre heures de l'après-midi, le carrosse découvert, où Henri IV a pris place avec ses principaux gentilshommes, quitte le Louvre et roule dans Paris qui s'apprête à fêter la reine Marie de Médicis, couronnée la veille. Il est arrêté rue de la Ferronnerie par un embarras de charrettes. Aussitôt un étrange rôdeur, habillé à la flamande et armé d'un couteau, saute sur la roue du véhicule et poignarde mortellement le roi. L'homme immédiatement appréhendé - un nommé Ravaillac, d'Angoulême - déclare, même sous la torture, qu'il a agi sans complice, uniquement pour punir le monarque de vouloir faire la guerre aux puissances catholiques et au pape. Qui est-il ? Un fanatique un déséquilibré, un " fou de Dieu " ou un fou tout court ? Cet halluciné a-t-il été manipulé par de puissants ennemis du roi, français ou étrangers ? Y a-t-il eu d'autres tueurs ? Reprenant l'ensemble du dossier, Jean-Christian Petitfils propose une piste nouvelle, étayée par un faisceau d'indices troublants. Son livre, véritable enquête policière, est une contribution majeure à la compréhension de l'une des grandes énigmes de l'histoire de France, dont les conséquences politiques et religieuses ont été considérables.

Pour voter pour le livre que vous souhaitez voir chroniqué rapidement, il suffit de cliquer dans le widget à droite. Les votes sont ouverts jusqu'au 17 février au soir.

Merci d'avance pour votre contribution à ce défi perso!

Les Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë

Je me décide enfin à remplir mon contrat vis-à-vis des personnes qui ont voté dans le cadre de mon défi perso « Qui doit quitter ma PAB ? ». Vous avez été 9 / 18 à demander à ce que ce soit Les Hauts de Hurle-Vent et, j’avoue que sans vous il pourrait y rester un petit moment…

La quatrième couverture de mon édition annonçait « le roman qu’on va lire est unique et surprenant… ». Voilà, c’est ça, unique et surprenant ! et ça résume tout, ou à peu près.

En fait, je ne sais pas trop quoi dire sur ce livre. Il ne m’a pas déplu,  mais je n’ai pas été conquise comme je l’aurais espéré. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais, mais l’atmosphère du récit est oppressante au point que cela en est réellement angoissant par moment. Oui, mais voilà, c’est aussi ce qui fait son charme et que l’on veut connaître la fin…On cherche le bonheur avec les personnages. Viendra-t-il malgré tout ? Les mêmes questions se posent sans cesse.

J’ai trouvé quelques longueurs et je dois le confesser, sur la fin  je me suis ennuyée et j’ai dû me forcer pour terminer le livre. Je suis contente de l’avoir lu, mais je ne crois pas en garder beaucoup de souvenirs.

Note Livraddict: 8,59 /10 (77 votes)



Un nouveau livre qui quitte ma PAB, grâce à vous! et une PAB à 13 titres ! (on y croit!)


lundi 7 février 2011

C'est lundi! Que lisez-vous? Lundi 7 février 2011

Sur une idée originale de Mallou


Qu'est-ce que j'ai lu la semaine passée ?
J’ai terminé Les Essais ! (Youpi). Et j’ai déjà fait ma chronique (re youpi). Et je ne suis pas peu fière de moi ! En revanche, la lecture a été plus longue que je ne croyais et je n’ai rien lu d’autre la semaine dernière…

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?
Du coup, cette semaine on reprend (presque) les titres qui ont été annoncés la semaine dernière. J’ai entamé Les Invités de Pierre Assouline que l’on m’a prêté et que je ne lirais donc qu’à la maison (pour éviter de l’abîmer) et j’ai choisi L’Ombre du vent pour les transports.
Je commence à peine l’un et l’autre, mais j’accroche déjà beaucoup.

Que lirais-je la semaine qui vient ?

Cela va dépendre du temps que j’aurai eu pour lire cette semaine et si j’ai terminé mes livres de cette semaine…J’ai quelques LC d’organisées et il faudrait que je commence à y songer : le Petit Prince (pour le 16 mars) ou encore Le mystère de la Chambre jaune (défi d’Evert, non encore relevé !). Bref, il faut que j’aille à la bibliothèque !

Et vous ?

samedi 5 février 2011

Les Essais, Michel de Montaigne [Challenge 1 000 ans de littérature française]

Au programme de notre lecture commune ce trimestre étaient les Essais de Michel de Montaigne. J'ai été ravie de franchir enfin le pas et de découvrir enfin ce pilier de notre littérature! D'autant que le 16ème siècle est l'une de mes périodes préférées.

Comme l'indiquait le billet de présentation ici, Les Essais sont une suite de réflexions sur l'homme, la nature et sur Montaigne lui-même. Les Essais sont classés par thématiques, même si, au sein d'une thématique les discours peu s'éloigner un petit peu (voire un peu plus loin encore). Le livre se lit facilement, mais, il faut tout de même suivre et ne pas perdre le fil (ou raccrocher les wagons lorsque notre conteur a pris trop de liberté!).

J'ai été agréablement surprise par la lecture des Essais, qui me faisaient un peu peur. Peur de quoi?
Et bien: d'un texte trop philosophique, d'un niveau de langue inaccessible et décourageant,d'une sorte de confession ennuyeuse d'un personnage qui ne parle que de lui... et pour ceux qui auraient les mêmes appréhensions, j'ai trouvé qu'il n'en était rien. D'un autre côté, j'ai choisi la version Pocket qui, malgré la précision sur la couverture "texte intégral" est une sélection d'Essais. Et, je ne suis pas sûre d'avoir eu le courage de m'attaquer à la version intégrale!

Il faut s'habituer, en revanche, aux citations latines (ou, comme moi, finir par faire abstraction sur certaines) , qui sont bien trop nombreuses et qui coupent le discours. [Jean d'Ormesson nous avait portant prévenu!]. 

Au fil de mes marque-ta-page, ce que j'ai relevé au cours de ma lecture (ça m'arrive rarement, alors j'en fais une rubrique!):

- "Des livres" (Livre II, chapitre X): Montaigne cite longuement et commente les oeuvres de Commynes et du Bellay, deux chroniqueurs qui faisaient partie de la sélection de lecture pour la LC 1 du challenge 1 000 ans  et qui sont aujourd'hui difficiles à trouver! Je le sais, j'ai cherché! J'ai donc lu avec attention l'avis de Monsieur de Montaigne (chanceux)

- "De la liberté de conscience" (Livre II, chapitre XIX): Ancienne étudiante en histoire, j'ai longuement étudié la période des guerres de religion. J'ai apprécié de lire l'avis d'un contemporain, qui ne soit pas, pour une fois, Michel de L'Hospital! Montaigne fait preuve d'une grande ouverture d'esprit, mais surtout de recul sur le sujet assez incroyable pour l'époque. En effet, il regrette la tournure que prennent les évènements, mais également le fait que certains en profitent pour asseoir leurs ambitions personnelles...Quelle clairvoyance! 

Une belle découverte donc. Et, à tous ceux qui seraient tentés mais qui n'osent pas se lancer...n'hésitez plus!


Cette lecture compte double:
 +1 pour le challenge 1 000 ans (of course) et + 1 pour le challenge "J'aime les classiques" 





Note Livraddict: 7,5 / 10 (4 votes)
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