Ne sachant pas par quel livre (re)commencer mes chroniques, j'ai laissé le choix à mon amoureux, qui a jeté son dévolu sur L'obsession Vinci. "Comme ça je pourrais avoir un résumé" qu'il me dit tout fier ;) (bisous chéri)
J'avais choisi de lire ce livre lorsque nous préparions notre petite escapade en amoureux à Amboise...pour me mettre dans l'ambiance Léonard de Vinci! L'objectif a été en quelques sorte rempli, puisque les indications données au Clos Lucé, dernière demeure du Grand Maître, ont confirmé les informations de cette biographie romancée. Il est toujours difficile dans les romans historiques de démêler la part de fiction des faits avérés. Dans celui-ci, il semblerait que les informations fournies soient dans l'ensemble correctes (mais comme j'ai un gros défaut, j'ai quand même acheté une vraie biographie de Léonard de Vinci! juste au cas où).
L'obsession Vinci est le troisième tome d'une trilogie intitulée "Le siècle de Florence", qui comprend: La passion Lippi et le rêve Botticelli. Il n'est pas forcément indispensable d'avoir lu les autres tomes pour lire Vinci (en tout cas ce ne fut pas mon cas), même s'il est fort possible que je serais rentrée plus facilement dans l'histoire si j'avais, comme d'autres, dévoré les deux précédents (hein Manoune?!).
En effet, même si j'ai lu ce livre avec plaisir, j'ai été quelques peu gênée (voire décontenancée) par des passages parfois très crus (non, en fait, un peu trop de ces passages en fait!). Et oui, le grand Léonard que nous découvrons est bien loin du gentil petit vieillard dont nous pouvons avoir la perception à première vue. Il nous est dépeint comme un fêtard aux moeurs légères, très très légères! Avide d'orgies entre jeunes hommes, voire de très très jeunes hommes. Le mythe Vinci en prend un sacré coup! Mais, je n'en dirais pas beaucoup plus, je vous laisse une part de surprise!
On suit la carrière de Léonard, depuis ses début dans sa chère ville de Florence, jusqu'à sa rencontre avec François 1er et son installation en France. On découvre les rivalités et les amitiés qu'il liait avec les autres peintres de son époque, que le Pape n'a pas voulu de lui pour décorer la Sixtine (tant pis pour lui) et qu'il avait une fâcheuse habitude de ne jamais terminer les travaux commandés. C'est vivant, bien illustré et nous en apprend beaucoup sur l'un des plus grand artiste de tout les temps!
Je recommande bien volontiers la lecture de ce succès de Sophie Chauveau et songe également à lire, finalement, les deux premiers tomes de cette trilogie. (et bien oui, mieux vaut tard que jamais)
Voilà mon chéri, il est à ta disposition dans la bibliothèque (quand tu auras fini Les Mémoires de Jean Monnet, évidemment!)
et pour ceux que ça intéresse, quelques photos d'Amboise !
Léonard de Vinci (Château d'Amboise)
J'ai lu La passion Lippi l'année dernière et j'ai adoré ! Sans lui je n'aurais jamais su autant de choses sur les Médicis, Fra Angelico, Lippi et Botticelli ! Il y a des passages crus c'est vrai mais on s'y habitude ...
RépondreSupprimerPar contre pour ce qui est de la véracité des renseignements je fais entièrement confiance à Sophie Chauveau qui a travaillé des années pour construire chaque volumes ; et en vérifiant quelques points de détails je n'ai pas eu de mauvaises surprises.
J'ai les deux autres volumes dans ma PAL, il faudrait que je les commence quand même !
tu as entièrement raison Matilda, d'autant que Sophie Chauveau a également écrit une biographie de Vinci!
RépondreSupprimerTiens, tiens, un sujet intéressant alors pourquoi pas ?
RépondreSupprimer@ Véro: je te confirme, c'est à découvrir
RépondreSupprimer@Nathalie (qui m'a fait son commentaire en direct): un grand merci pour tes encouragements! et, tu peux vérifier, ta remarque est prise en compte ;) encore merci
RépondreSupprimer@Matilda : vous avez bien tort de faire entièrement confiance à S Chauveau pour ce qui est de la véracité historique dans "la passion Lippi". Il y a tellement d'erreurs que les "4 ans de recherches" annoncés en 4ème de couverture frisent l'escroquerie. Même les lieux n'ont pas été vérifiés ne serait-ce dans un guide touristique. Pour info, Fra Angelico n'a pas été le maitre de Lippi (dont il était l'ainé d'environ 5 ans). Je crois me souvenir que ce même Angelico mourrait à Florence dans le roman, alors qu'en réalité il est trépassé à Rome. Le bordel peint a fresco par Lippi n'existe pas... Mais il est tellement plus facile de l'inventer sinon, comment réussir à expliquer la vie de cet artiste dont on ne connait de lui que des madonnes angéliques (et quelques portraits). Quant aux gamins crasseux repérés par des mécènes éclairés, il y avait déjà Giotto et Andrea del Castagno, raconté par Vasari au XVIeme... Déjà à l'époque, l'anecdote sentait le faux... Et puis enfin que l'on arrête avait cette idée éculée que c'est en balayant le passé qu'un génie se révèle. S'il y en a un auquel cela ne s'applique pas, c'est bien Lippi. Dernier détail, la nonne qu'épousa Lippi retourna au couvent 6 ans plus tard.
RépondreSupprimerTon billet me tente beaucoup et même si les faits ne sont pas forcément avérés, ça me semble très intéressant. Merci pour cette idée de lecture!
RépondreSupprimer@Alcapone: Merci beaucoup! cela fait énormément plaisir de savoir que l'on a peut être permis de faire découvrir un livre à quelqu'un :) Surtout qu'en ce moment, je délaisse pas mal mon blog...voilà qui me motive à être plus assidue!
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