dimanche 3 octobre 2010

Perceval ou le Roman du Graal, Chrétien de Troyes [Challenge 1000 ans, LC1]

Le challenge 1 000 ans de littérature française m’a permis de me réconcilier un peu avec Perceval. Oh, je n’étais pas vraiment fâchée, mais disons que la première lecture que j’en avais faite en janvier m’avait pour le moins laissée perplexe. Beaucoup de passages m’étaient alors apparus très « opaques » et j’étais réfractaire à de nombreux autres.  Alors, qu’en est-il de cette seconde lecture ?

Beaucoup mieux je dois dire ! Bon, Perceval reste Perceval ; un chevalier sans peur et sans reproche, mais surtout sans très grand esprit (j’allais même dire sans très grande intelligence…ben, vous appelez comment quelqu’un qui ne connait même pas son nom, vous ? Ah, vous voyez, « c’est pas faux ! »). A certains moments justement, je ne pouvais m’empêcher de penser au Perceval de Kaamelott (et, je sais que je n’ai pas été la seule dans ce cas) qui, il faut bien l’avouer, est un idiot beaucoup plus sympathique et attachant que celui du livre.

Perceval est têtu, téméraire certes, mais c’est presque par bêtise ou par manque de discernement. Il traverse des aventures remplies de mystères et quasiment sans fin. Sa naïveté toute relative l’amène, malgré lui, à partir à la quête du Graal. Et comme ce chevalier est merveilleux, il remporte toutes les batailles, il semble protégé par une force mystérieuse qui lui promet un destin hors norme.

Ce roman est probablement un ancêtre de la science-fiction ou de la fantasy. On y trouve en effet, à côté des superstitions et valeurs morales médiévales, de la magie et des mystères insondables.

Perceval, ne semble pas éprouver de sentiments. Il n’hésite pas à délaisser à de nombreuses reprises la belle Blanchefleur et ce, même au lendemain de leurs noces, pour poursuivre sa quête. Comme chevalier courtois, on a vu mieux quand même ! Comme Gauvain par exemple, dont on suit quelques aventures et qui n’hésite pas à participer à un tournoi pour défendre l’honneur d’une petite fille, bafouée par sa grande sœur.

Ce roman n’a pu être achevé par Chrétien de Troyes et l’édition que j’ai lu contient une sélection de continuations de l’histoire. Pour être tout à fait franche, j’ai presque préféré certaines continuations au texte d’origine….

Il m’aura finalement fallu une deuxième lecture pour apprécier ce livre.

Les autres avis des participants au challenge 1 000 ans de littérature française  ICI


Lecture qui rentre également dans le cadre du Challenge Histoire +1 et j'aime les classiques +1
  

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